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MADE IN ME

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26 mars 2011

C'était un petit garçon pas tout à fait comme les

C'était un petit garçon pas tout à fait comme les autres. Il était amoureux d'une très jolie chose. Elle n'avait pas de long cheveux d'or, mais la nuit, elle brillait comme rien d'autre sur terre. Elle était plus brillante que les étoiles et plus douce que le soleil. La journée, personne ne faisait vraiment attention à elle, pourtant, elle était toujours là. Le garçon, lui, rêvait et pensait à elle tout au long de la journée. Personne ne savait qui c'était, il gardait ce doux secret pour lui et grandissait avec lui. Le jour de sa mort, il confia ce secret à son seul et unique petit-fils, pour que cet amour ne soit pas perdu, à jamais. Car, si douce et silencieuse soit-elle, personne ne montrait suffisamment son amour, à la lune.

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24 mars 2011

Quand t'as peur, écris

Il était une fois une petite fille qui vivait, au delà de l'arc en ciel. Au delà de la vie elle même. Elle pouvait survoler les étoiles quand elle le désirait. Quand elle avait peur, elle allait s'installer sur le plus beau nuage de l'univers. Celui d'ou on pouvait voir le plus merveilleux des couchers de soleil à n'importe quelle heure.

C'était un de ses couchers de soleil qui faisait penser à un arc, un arc en ciel. On y voyait, rien que dans ses yeux, une infinité de couleurs… 

A sa naissance, ses parents l'avaient installée dans un cocon; si moelleux qu'elle ne souffrait jamais. Elle était dans un bel univers où l'on voyait la vie en rose. 

Enfouie dans son bonheur, elle ne connaissait pas la nuit. La lumière était très douce, et donnait la même sensation que lorsque l'on mange un croissant. Son coeur battait doucement, tout doucement. On l'entendait à peine, juste assez pour être sur qu'elle est bien vivante. Cette petite fille ne rêvait jamais. Elle était le rêve. Elle vivait le rêve. Elle n'avait rien à savoir mais elle savait plus que n'importe qui. Elle ne faisait que marcher. Marcher et encore marcher entre les nuages. Et quand elle était fatiguée, elle se couchait sur le plus confortable qu'elle trouvait, et elle s'endormait. 

24 mars 2011

Inspiration d'un soir, soupe et jus d'orange!

                                                •••••

Les grandes personnes prenaient leur thé dans le grand salon. Cet après-midi là, il y avait du monde. Des cousins de papa qui viennent d'Espagne me semble-il. Ils sont deux. Il y a un petit homme enrobé avec une grosse moustache et un air sévère. Le second est très grand, roux; avec son grand nez et ses joues mal rasées il ressemble un peu à grand-père. Le moustachu est habillé simplement, mais strictement. C'est à dire un chemise blanche rentrée dans un pantalon large d'une couleur sombre. Le roux a un revêtement plus romanesque.Il porte une chemise à manches courtes, orange vive avec un jean gris. Ils sont assis sur les sièges bleus, en face de papa et Rosie qui sont sur le canapé.

Ils discutent économie. Ou écologie. On n'entends pas très bien de la où je suis. Au départ, je devais juste me faufiler dans la cuisine pour prendre du jus d'orange avec du chocolat, puis je les ai entendu arriver et la curiosité à été plus forte que la faim.

Je ne suis pas très bien caché, sous l'escalier tout près du piano que maman aimait tant; mais les grandes personnes sont aveugles. Ils croient tout savoir sur tout, mais il ne voient rien, n'entendent rien, ne comprennent rien. 

                                         •••••

<<Tient, il y en a de la poussière par ici ! >> 

Ces paroles exprimées tout bas furent suivies d'un éternuement qui ne risquait pas de passer inaperçu.

   - Anton, vient par là.

Le dénommé Anton sortit de sa "cachette" et s'approcha du groupe. 

   - J'avais soif, j'aurai aimé prendre un verre de jus d'orange, dit-il d'un ton assuré.

   - Benoît, Bruce, je vous présente mon fils Anton. Anton, voici mes cousins. Ce sont les fils de ton grand-oncle, le jumeau de grand-père.

Tandis que le garçon serrait la main des deux hommes, Rosie réservait du thé à son mari, Franck.

   - Et qu'est-ce que tu fichais par terre  ? demandé Franck à son fils.

  - Il est peut-être tout simplement tombé, dit Benoît. Les enfants ne font attention à rien, ils sont très maladroits. 

J'avais raison, se dit Anton, quel imbécile  ce gars là.

   - Ce n'est pas tout à fait ça, répliqua le jeune garçon. J'avais aperçu Pico, mon chat. Je me suis assis près de lui pour le caresser quelques instants. Mais il est parti précipitamment; quelque chose ou quelqu'un a du l'effrayer. 

  - Vous avez des enfants Benoît ? demanda Rosie. 

  - Non, je n'ai pas eu autant de chance que vous. Anton a l'air très intelligent ! 

Quel mauvais menteur, se dit celui-ci. Tu m'étonne qu'il ai pas d'enfants !

   - Vous avez tord, dit Anton. En fait, Rosie n'est pas ma vraie mère. Ma mère biologique est morte quand j'était tout petit; je ne l'ai pas connue.

   - Heureusement que j'ai rencontré Rosie, dit Franck, Anton et moi, on s'en sortait pas très bien tous les deux. Elle nous a sauvé. Si elle n'avait pas été là, mon fils aurait grandit avec une couche sur la tête ! 

24 mars 2011

Sombrer, doucement, lentement.

C'est l'histoire d'une petite fille qui s'appelle Mireille. Elle vivait sur un nuage au dessus d'une grande montagne que personne ne connaissait. Elle vivait seule et ne quittait jamais son nuage. Elle avait des cheveux blancs, très doux, des cheveux magiques. Elle devait en permanence se cacher car si de mauvaises personnes la trouvaient, ils l'enfermeraient et exploiteraient sa force pour faire de mauvaises actions. 

"Ferme les yeux et imagine que les nuages sont bleus", lui avait dit son père un jour. 

- Je ne peut pas ! Lui avait-elle répondu.

 Les nuages ne sont pas bleus comme le ciel, car justement ils sont plus forts ! 

- Ma petite fille, tu ne connais personne à part moi; personne ne connaît ton existence, pourtant toi, tu sais tant de chose, comme cela se fait-il ? 

- Je peut toucher, sentir, voir et entendre. Que demander de plus ?"

Le père éclata de rire; puis, il embrassa sa fille. Enfourcha sa moto, fit un dernier signe d'adieu à Mireille et s'effaça dans les airs.

 

23 mars 2011

Inspirations diverses

 

Rebecca Muller

                                   Nashville, Tennesse 

- Je suis désolé je ne peut plus rien faire pour elle, à par attendre un jour qui n'arrivera peut-être jamais.

Mr et Mme Muller étouffèrent un sanglot; ce que le Dr Mouss venait de leur annoncer les horrifiait terriblement. 

- Pouvons nous la voir ? demanda la petite Bérangère qui tenait bon face à l'affreuse nouvelle qui s'abattait sur leur famille. 

Le docteur les emmena voir l'accidentée. Elle était tous simplement couchée sur son lit d'hôpital, les yeux clos, comme si elle dormait.

- Oh mon dieu ma petite fille ! Comme avons nous pu laisser cela arriver ?  

Le Dr Mouss voyait la plupart des mères réagir de cette façon en contemplant leur progéniture inanimée, mais elle avait rarement vu des cas comme celui la. La jeune fille ne s'est tout simplement pas réveillée, ce matin, et ces parents se sont affolés et l'ont porté jusqu'aux urgences.

- Vous n'auriez rien pu faire Mme Muller, je n'ai pas d'explications à son soudain coma, si vous voulez faire quelque chose pour elle, priez, gardez espoir et continuez à vivre, c'est ce qu'elle voudrait. Elle se réveillera peut-être demain, dans un mois, dans un an, nous ne pouvons pas le prédire.

David Muller prit la main de sa femme et la serra très fort.

- Nous attendrons le temps qu'il faudra, elle se réveillera, j'en suis sur.

Le médecin prit congé de la famille en détresse, les laissant seuls avec leur fille.

Après avoir dit au revoir à leur fille, car l'on raconte que discuter avec des personnes qui sont dans le coma les aides à se réveiller, ils rentrèrent chez eux.

 

- Dit, on la verra quand Rebecca ? demanda le benjamin de la famille, Jérémiah.

Sa soeur lui répondit qu'ils prévoyaient de venir lui rendre visite le lendemain après-midi, que Rebecca reposait à présent entre les mains de Dieu.

 

                                Quelque part au milieu de nul part

Quand Rebecca ouvrit les yeux, elle eut la plus belle surprise de sa vie. Elle voyait le ciel bleu au dessus d'elle, l'herbe verdoyante sur laquelle elle reposait, elle qui était aveugle depuis la naissance ! 

Et se leva maladroitement, s'inclina vers le ciel et remercia Dieu.

Elle aurait pu passer des heures à observer ce qui l'entourait, un vaste espace dépourvu d'activité qui s'étendait sur des kilomètres d'herbes fraiche, mais elle se souvint qu'elle n'aurait pas du être ici, elle aurait du se réveiller chez elle, dans son lit, près de ses proches, pas ici.

- S'il vous plait, envoyez moi un signe, n'importe quoi, que je sache ce que je fais ici et comment retourner chez moi, implora-elle.

Soudain elle aperçut une petite fille non loin d'elle. Elle était assise dans l'herbe et paraissait être en grande conversation avec quelque chose, quelqu'un, d'invisible ou d'imaginaire.

Rebecca s'approcha d'elle.

- Excuse moi, qui es-tu ? demanda Rebecca.

La petite fille leva son regard vers son interlocutrice d'un air agacé. Elle avait des longs cheveux blonds, un petit nez et des grands yeux bleus. 

- C'est plutôt à moi de te poser la question tu ne crois pas ? Tu es nouvelle c'est ça ?

- Je suis Rebecca. Comment ça nouvelle ? Où suis-je ?

- Du calme ! Assied toi. Attention ! Tu écrase Philou ! Tu es dans un passage entre deux mondes, ce qui es pratique c'est que c'est toi qui décide à quel moment tu t'en va.

- C'est à dire entre deux mondes ? Je suis morte ? Je suis au paradis c'est ça ?

- Non ! Non, s'exclama la blondinette. Tu es dans une sorte de coma. 

- Quoi ? Mais pourquoi ? J'était dans mon lit, je dormais, et maintenant je suis dans le coma ! 

- Ne t'énerve pas je n'y suis pour rien moi ! Si tu es ici, c'est que tu es une de ces personnes spéciales que Dieu a choisi pour accomplir quelque chose, je ne sais pas exactement quoi. Une sorte de mission. Tu es ici car tu as un don.

- C'est absurde, je suis la personne la moins qualifiée pour cela ! Je ne sais rien faire toute seule, à par peut-être jouer du piano ! Je suis aveugle !

- Et bien si tu l'es tu n'en à pas l'air….

Soudain Rebecca comprit. Elle était ici car Dieu voulait lui donner la vue pour qu'elle puisse accomplir quelque chose, mais quoi ?

- Comment savoir qu'elle est ma mission ?

- Ça il faudra le découvrir par toi même. Quand tu le saura tu pourra partir d'ici et rentrer chez toi avec l'usage de tes yeux. Sinon tu redevient une personne normal, sois tu mourra, sois tu te réveillera de nouveau aveugle. A toi de choisir.

 

 

 

            Nashville, Tenesse, Domicile Muller

 

David et Mary Muller étaient très angoissés car il pensaient avoir trouvé une hypothèse sur le soudain coma qui frappait leur fille.

- Tu crois qu'elle comme Elle ? demanda Mary.

- C'est envisageable, répondit son mari d'un air soucieux. Mais alors Bérangère et Jérémiah le sont peut-être aussi ? Et pourquoi se seraient-ils manifestés maintenant et qu'attendent-ils d'elle ?

- Je ne sais pas plus que toi chéri…. 

La mère n'en pouvant plus, elle s'effondra en larme. Son mari essayait en vain de la réconforter, mais intérieurement il était dans le même état qu'elle.

 

   Dans sa chambre, Bérangère faisait des rechercher sur son ordinateur. Ses parents lui avaient fait cadeau de ce bijou pour ses 9 ans. Ses parents étants dans une situation économique plutôt confortable, ils gâtaient assez leurs trois enfants.

Elle avait tapé sur son moteur de recherche les mots "coma anormaux" et avait récolté d'une centaine de liens chacun plus bidons que les autres. Elle avait tout de même appris que les gens tombants dans le coma sans raison connue se comptaient sur les doigts de la main.

Un blog bien étrange avait également retenu son attention. Son auteur était une certaine "Latika22". Elle disait voir des choses, des gens, qui ne devraient pas être là. Elle prétendait avoir des discutions avec des morts, mais surtout avec des gens dans le coma. Evidemment, tout le monde devait la prendre pour une folle et elle en avait vraiment l'air. Pourtant Bérangère n'était pas tout le monde .

Elle décida de lui rédiger un message:

 

  Latika22,

Je m'appelle Bérangère, j'ai 9 ans. 

Ma soeur Rebecca ne s'est pas réveillée ce matin, elle est tombée dans un profond coma qui en étonne plus d'un. Elle est aveugle et n'avait pas de problème de santé lorsque cet accident c'est produit.

Si tu voit vraiment les gens dans le coma dis lui que sa soeur ne comprend pas, et qu'elle nous manque à tous.

        Merci, en espérant que tu pourra m'aider. 

 

Le souffle coupé par l'agitation, Bérangère éteignit son engin et alla se coucher.

 

 

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23 mars 2011

Inspiration par Loul

Au théâtre, il y a ce garçon, du cour de musique à côté; il joue de la batterie. Je l'ai tout de suite remarqué, il est beau, très beau. J'en suis folle, pourtant je ne le connais pas. Il n'a surement jamais fait attention à moi , et je ne sais même pas son nom, mais je l'appelle Kostos, comme le beau musicien grec dans "Quatre filles et un jean". La première fois que je l'ai vu: mon premier cour de théâtre dans cette nouvelle école qui m'était totalement inconnue; je me trompe de salle, arrive dans la sienne, pile pendant son solo de batterie, sublime. Il s'arrête de jouer et me regarde. Gêné, par moi. Oui c'est ça, je le gênais, je l'empêchait de jouer correctement. Je marmonnais quelques mots et sortie, gênée à mon tour.  C'était la porte d'à côté, bon à savoir.

Tout ça c'est passé à l'automne dernier; depuis, le temps à passé et nous sommes déjà au printemps. Il commence à faire vraiment beau. Les arbres fleurissent et le ciel est bleu, très bleu. 

Nous étions en pleine après-midi, un mercredi. Je m'était, comme tous les mercredis, rendue à mon cour de théâtre, de 15 heures à 17 heures. Je jouait une célibataire saoule et sexy, draguant des musiciens dans un club de jazz, se croyant dans "Autant en emporte le vent"

J'était en train de dire au bassiste qu'il était très séduisant avec ses favorits quand la porte s'ouvrit. C'était lui. Il y eut un bref silence où tout les yeux furent braqués sur lui, puis, la troupe détourna du regard et la pièce repris. Il s'assied sur un siège au fond de la salle et observe le déroulement de la pièce - c'est à dire qu'il m'observe, moi, tandis que je drague, Jerry et ses favorits ! J'aimerais m'enfoncer six pieds sous terre. Mais ne le fait pas, et tente plutôt de ne pas rater cette scène, importante dans la pièce, qui sera gâchée si j'échoue ! J'ai honte. 

2 novembre 2010

- Va la voir, puisque c'est si important pour toi

- Va la voir, puisque c'est si important pour toi !  tout en disant cela, la jeune fille laissa une larme couler le long de sa joue; elle l'essuya rapidement d'un revers de main.

- Azules....                                             

La dénommée Azules fuyait le regard de son interlocuteur; elle ne voulait pas pleurer devant lui, elle était plus forte que ça, tout de même ! Elle lui répondu sèchement:

- Va-t-en, Garreth, je ne veux plus te voir...

Garreth soupira, lasse. Il aurait tant aimé pouvoir lui dire ce qu'il ressentait,  mais les mots étaient comme bloqués dans sa gorge. Il pensa alors à tout ce qu'il avait déjà vécu; il pouvait le faire. Il prit son courage à deux mains et se lança:

- Je t'aime. A la folie. Depuis toujours. Quand tu es tombée amoureuse de ce Brent, je suis devenu fou de jalousie, je t'ai même blessé, si tu savais comme je m'en veux....

- Arrête ! S'écria la blondinette, en sanglotant. Va-t-en ! Ne vois-tu pas ? Je vais me marier !                                                                  Le jeune homme voulu s'approcher d'elle, mais elle recula précipitamment, se prenant les pieds dans sa robe, elle se retrouva par terre.

- Regarde moi dans les yeux et dit moi franchement que tu veux me voir partir. Alors, je ne t'embêterais plus jamais avec mes sentiments.

Il s'agenouilla près de son aimée, le coeur plein d'espoir. Azules, se plongea dans son regard. Elle y lu un amour si profond, qu'elle ne put pas se résoudre à lui mentir. Au diable sa famille, Brent et son mariage, elle était amoureuse ! 

Il s'embrassèrent pour la première fois. Mais surement pas la dernière.

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